Comateen Tu seras tombée dans le cristal
Parfois trop seule parmi les brutales
A deviner que tout est fragile
Découvrir que c’est trop difficileTu sembles si fragile dans ce grand lit. Si pâle, si belle. On croirait une poupée de porcelaine. J’approche ma main de ton visage, pour en retirer une mèche de cheveux, noirs comme la nuit, qui en trouble l’harmonie si pure. Mais je stoppe mon geste a quelques centimètres ; j’ai presque peur de le briser, de faire une fissure ici, a la commissure de tes lèvres ou même là, sur ta joue. Non, c’est faux, en fait j’ai peur que ta peau ne soit aussi froide que la porcelaine dont tu sembles faite.
Pourquoi toi ? Toi qui n’avais que des qualités tu sais. Mais la plus importante, celle qui a su dégeler mon cœur, c’est cette clairvoyance particulière qui te permettait de voir ce que les gens cachent au plus profond de leur âme. Cette fragilité que l’on refoule avec nos plus noirs désirs. C’est notre éducation qui veut ça. Education dont tu ne voulais pas ; oh bien sûr tu ne disais rien, mais on voyait souvent au fond de tes yeux de nacre une lueur de dégoût et de haine envers ceux qui nous enseignent leur art.
Je me souviens que tu faisais
Parfois comme si c’était vraiJe te voyais parfois le soir, toute seule dans ta chambre. Je n’en avais pas le droit mais tu me semblais si fascinante que je ne pouvais m’empêcher de t’observer partout, tout le temps. Dans ces moments là, tu allumais ton poste, et là, la musique à fond, tu dansais devant ton miroir. Et au fur et à mesure que les musiques changeaient, différentes émotions t’envahissaient, comme ci tu en avait le droit. Et tes larmes succédaient à tes rires, la peine à la joie, et tu lançais des regards éperdus de haine ou d’amour à ton miroir. On aurait pu te prendre pour une folle, mais moi j’ai su voir la beauté dans tous tes gestes, dans toutes tes actions.
Mais dites moi quand elle reviendra
Si elle me sent, si elle m’entendIls…ils m’ont dit que cela ne servait plus à rien de te parler, ni de te tenir la main. Mais nous, on y croit. Tu vas forcément revenir. Lui aussi il vient tous les jours ; il pleure et il te dis à quel point tu lui manque. Quelle amie exceptionnelle tu es. Tu étais ? L’idiot. Il ne comprend rien, ton ange, pour lui tu n’es qu’une amie. Mais tout de même, si tu à le choix, pense à nous. Lui, que tu aimes tant ; tes amis, qui ont toujours su te soutenir, malgré leur manque de tact ou bien leurs silences ; et moi, moi qui encore moins que tout autres ait le droit de faire partie de ceux pour qui tu va revenir. Car tu vas revenir n’est ce pas…
Mais moi je suis fier de toi
Oui moi je suis fier de toi
Et de tout ce que tu vas faire
Même de rien d’extraordinaireTu dois revenir. Pour nous éblouir avec tout ce qu tu fais, tes sourires, si doux, tes réussites et tes échecs, tes peines, tes joies, ton amour… Et si tu penses que tu n’as pas ta place dans ce monde, que tu es trop faible pour en faire partie, tu te trompes. Tout le monde dit que je suis fort. C’est faux, j’ai juste enfermé mon cœur dans une cage. Toi, tu sais ce qu’être véritablement fort veut dire ; car tu es forte, bien plus forte que tous ceux qui te disent le contraire. Alors n’ai pas peur de revenir.
Te voir ici respirer qu’un air blanc
Les yeux fermés pour un moment
J’espère un jour que tu te diras
Qu’ils n’ont pas tous été comme ça Le blanc…ça m’angoisse de voir tant de blanc, ça me fait penser à ta…je ne veut pas le dire. Pourquoi t ont ils fait ça ? Toi qui est si douce, si discrète !! Tu ne mérites vraiment pas ça !!
Si…si ça peut te faire revenir, rappelles toi que…qu’on est pas tous comme ça. On n’est pas tous des fous ivres de violence. Même si notre vocation veut nous le faire croire.
Je me souviens que tu disais
La vie mauvaise mes en alléesA nous, tu ne parlais jamais. Surtout pas à moi en fait. Mais elle, alors elle, elle savait tout de toi. Pourtant, avec son rang, ses responsabilités, qui aurait cru qu’elle aurait du temps à t’accorder pour que tu lui racontes tes malheurs et tes amours. Malgré ça, c’est finalement la seule personne capable de dire quand tu avais pleuré, pour qui ou pour quoi. J’étais jaloux, et encore une fois je t’espionnais. Et toutes les phrases que tu as dites, même celles qui font si mal quand j’y repense, elles sont là, gravées dans mon esprit.
Mais quand tu te réveilleras
Je t’emporterais dans mes brasRaaaaaaaah, comme je voudrais pouvoir te prendre dans mes bras !!!! Pourquoi tu l’aimes, lui et pas moi ? Je voudrais pouvoir plus que simplement te regarder, ça me fait si mal… Je voudrais te prendre dans mes bras. Que, quand tu te réveilleras, tu m’enlaces, et que tu me dises les mots que tu rêves de lui dire. Je…je voudrais être lui. Je pourrais, mais ce n’est pas ce que je veux. Je veux que tu m’aimes pour ce que je suis, comme je t’aime pour ce que tu es. Pour ta timidité maladive, pour tes yeux si semblables aux miens, pour tes lèvres si tentantes, pour…toi.
Mais moi je suis fier de toi
Oui moi je suis fier de toi
Et de tout ce que tu vas faire
Même de rien d’extraordinaireJe veux te le redire, pendant que tu dors encore. Car dès que l’aube de ton réveil illumine l’hôpital de toute sa splendeur, je replongerais ce sentiment dans les ténèbres glacées de mon cœur et je perdrais tout mon courage. Je n’oserais jamais t’avouer que je t’aime. Du moins pas si tu me regardes, pas si tes yeux sont ouverts. Peut être m’entend tu, mais les médecins, même elle, m’affirment à présent que tu es trop loin pour nous entendre. Mais c’est des vacances, pas un voyage définitif que tu as entrepris.
Et bientôt tu verras
Et bientôt tu sauras
Que personne ne te remplacera
Montre moi quand tu reviendrasC’est trop dur de tout garder pour moi. La vérité, j’avais décidé de te l’avouer tu sais, de tout te révéler. Il semblerait que le destin joue contre moi !! Mais j’ai décidé de le braver. Moi qui croyait qu’il serait ma meilleur défense, qui croyait en lui plus qu’en la vie….. Quelle ironie du sort !!!
Bientôt tu te réveilleras
Bientôt tu regarderas
Que la vie pose sur ton corps
Que la vie au dehorsTu vas bientôt te réveiller, pas vrai ? J’en suis sûr !! La vie est tellement ancrée en toi, elle ne peut pas te quitter juste comme ça, sur un coup de tête de trois brutes sans cœur et sans cervelle. Tu ne peux pas t’en aller comme ça, tout le monde t’attend dehors. Reviens, ce n’est plus un ordre, c’est une prière.
Maintenant, tu le sais
Maintenant, tu le crois
Comme je nous vis combien en vrai
Jusqu’à te tenir comment j'aimaisPour moi, encore, la vie c’est nous. Moi tout seul ça ne marche pas. Ma vie c’était nous, même si ce n’était qu’une illusion. Tu le sais maintenant, je t’aime. Toi et tout ce qui fait que tu es toi ; si je pouvais sentir ton odeur dans une pièce, trouver une de tes armes dans le salon, te croiser dans le jardin et te frôler, te tenir pendant les entraînements quand j’était sur le point de te faire tomber, tout ça m’était plus précieux que le pouvoir et l’honneur. Tu étais plus importante que tout.
Bientôt…bientôt…
Juste un signe de toi qui s’enfuit
Je m’endors nos lèvres uniesJe ne peux plus résister. Si ça pouvait te faire revenir, même par dégoût, je serais tellement heureux. Heureux d’avoir été celui qui le premier aura réchauffé tes lèvres bleuies par le froid qui t’envahit peu à peu et que je n’arrive pas à arrêter. Je sens que le sommeil m’emporte…. A demain mon tendre amour…
Bientôt…si tôt…
Invisible en notre nuit
Tu t’endors et tu nous oublies… Fin
Voilà. Mince, j'en reviens pas d'avoir ecrit une NejiHina. Serieux o_O
Bon, alors les disclaimer: Neji et Hinata ne m'appartiennent pas du tout, ils sont la propriété du merveilleux Masashi Kishimoto. Quand à la chanson, c'est "Comateen" du groupe Indochine *mode fan on* INDOOOOOOOO!!!! *mode fan off*
J'aimerais que vous me donniez votre avis....peut être un peu plus tard, si j'arrive à le finir, le dessin qui illustre la fic. Pour le moment, je rame avec Neji...
Ce mechant, j'arrive pas à le dessiner à genoux ><
Bref, bref....
conscience: Tu racontes encore ta vie.... Mais euh!!! Allez, donnez moi votre avis^^